Selon le Tuinmonitor de Tuinbranche Nederland, compilé par GfK, le secteur néerlandais du jardinage a réalisé le chiffre d’affaires le plus élevé de son histoire au cours de l’année corona 2020. Le chiffre d’affaires annuel total s’est élevé à 1,95 milliard d’euros, soit plus de 19 % de plus que celui de 2019. L’impact de la météo favorable du printemps et des restrictions de voyage a donc été plus important que les mesures restrictives pour les acheteurs. Les mesures Corona ont eu pour effet de réduire le nombre de clients dans les magasins, mais ceux qui sont venus ont dépensé des sommes plus élevées en moyenne. « Nous en étions très heureux, surtout compte tenu des pertes de chiffre d’affaires dans d’autres secteurs, mais malheureusement, ce chiffre d’affaires s’est évaporé au cours des premiers mois de 2021, car les jardineries néerlandaises ont été pratiquement fermées du 15 décembre 2020 à la mi-mars 2021 », explique Brenda Horstra, directrice adjointe de Tuinbranche Nederland.
Toutes les catégories de produits des jardineries néerlandaises ont affiché une forte croissance en 2020. Les produits pour animaux de compagnie ont connu une augmentation de 20%. Avec plus de 340 millions d’euros, cette catégorie représente la plus grande part des chiffres d’affaires. La valeur du segment « non vivant » a également connu une forte croissance. Les plus fortes hausses ont été enregistrées pour les barbecues (+52%, à plus de 43 millions d’euros), les meubles de jardin (+50%, à 111 millions d’euros), la poterie d’extérieur (+44%, à 56 millions d’euros) et les abris et cloisons de jardin (+36%, à 32 millions d’euros). Les Néerlandais ont clairement voulu concevoir leur jardin comme un espace de vie vert supplémentaire. La croissance dans la catégorie « vie » a été moins spectaculaire, mais tout de même substantielle. Le chiffre d’affaires des arbres et plantes pour l’extérieur s’est élevé à 314 millions d’euros, soit un bénéfice de 16%). Les fleurs et plantes d’intérieur ont augmenté de 10% et ont généré un chiffre d’affaires de 170 millions d’euros. La vente de produits vivants a considérablement augmenté, surtout au printemps.